1. |
Bonnie
03:16
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Mauvais présage
Je ressens le temps me creuser le visage
Un an de plus
Mon cœur ne se bat plus comme il s’est déjà battu
J’étais parti pour t’aimer
J’en reviens incertain de mon propre reflet
Encore
J’ai confondu tes pommes et mes poires
Encore
Bonnie
T’es partie sans me dire que tu partais
Au fond je m’en doutais
Si l’ombre de qui je suis est dans l’ombre de qui tu es
Est-ce qu’au fond on se connaît ?
Dans les nuages
Les années qui s’envolent à l’étalage
J’ai perdu mon temps d’innombrables fois
À croire les mirages qui sont venus à moi
J’étais bien, Crusoé
Seul sur mon île, j’avais trouvé la paix d’abord
Et puis t’es remontée à bord encore
Bonnie
T’es revenue sans me dire que tu revenais
Au fond je m’en doutais
Si l’ombre de qui je suis est dans l’ombre de qui tu es
Est-ce qu’au fond on se connaît ?
Bonnie
T’es partie sans me dire que tu partais
T’es partie sans me dire que tu partais
Au fond je m’en doutais
Si l’ombre de qui je suis est dans l’ombre de qui tu es
Est-ce qu’au fond on se connaît ?
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2. |
Les oiseaux du matin
03:22
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Je ne sais plus où je suis
Quand je me réveille la nuit
Je ne sais plus si je suis dans mon lit
Les voisins font du bruit
Les camions, les taxis
Je n’ai plus de repères
Une chambre d’hôtel
Dans le jeu des lumières
Soudain me rappelle
Serait-ce l’amnésie des départs ?
Des retours à la gare ?
J’en perds la mémoire
Le train-train qui revient
Les oiseaux du matin
Je ne sais plus où je suis
Quand je me réveille la nuit
Des pensées qui reviennent
Et qui sortent de scène
Les crises de panique
La chaise électrique
Le train-train qui revient
Les oiseaux du matin
Le train-train qui revient
Les oiseaux du matin
Je m’endors
Je m’endors
Je m’endors
L’esprit remonte à bord
Je revois défiler le commun des décors
De campagne ou de ville
Immobile, je ne sais plus rester tranquille
Le train-train qui revient
Les oiseaux du matin
Le train-train qui revient
Les oiseaux du matin
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3. |
Balayer
04:37
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J’ai marché sur la brise d’un pas léger
Pour que rien ne se brise, j’ai marché
J’ai balayé
J’ai balayé du regard tout ce que je voulais croire
J’ai balayé
J’ai fait le ménage dans ma mémoire
Et j’ai marché
J’ai compté sur le temps qui passe
Et j’ai passé sur le temps qui compte
Et même si le temps me dépasse
Je vais marcher
Je m’en vais
Comme à chaque fois
Comme ces pigeons
Qui ne pigent pas
J’ai marché sur le fil d’un pas léger
Pour que rien ne me file entre les pieds
J’ai fait le ménage dans mes idées
Ça a marché
J’ai marché d’un autre pas
Ce que j’ai déjà vu au moins cent fois déjà
Cent fois, balayé
J’ai connu la liberté
J’ai perdu la liberté
J’ai revu la liberté
J’ai revu la liberté
Lorsqu’on s’est croisés
Quelque chose avait changé
Je l’ai balayé
Le voyage est un port pour l’esprit sans bagages
Libre de m’oublier
Et de me balayer
Je m’en vais
Comme à chaque fois
Comme ces pigeons
Qui ne pigent pas
Je m’en vais
Comme à chaque fois
Comme ces pigeons
Qui font les cent pas
Et je marcherai
Et je marcherai
Des milles et des millénaires
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4. |
Si le vent
03:26
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J’ai chanté le blé comme on chante la pomme
J’ai décroché la lune comme on décroche un diplôme
J’ai changé de champ comme on change d’idées trop souvent
J’ai défriché la chair de celle que j’aime depuis le secondaire
Si le vent souffle encore en revenant
Oublie pas de fermer la porte pis d’embrasser les enfants
Si le vent souffle encore en revenant
J’ai lu dans les feuilles mortes que je partirai pour longtemps
J’ai pelleté des nuages comme mes aïeux ont pelleté des hivers
J’ai chassé l’orignal comme on chasse les pensées les plus noires
J’ai semé des ruisseaux, j’ai récolté une saison de trop
Même si le temps est court à la tombée du jour
La vie vaut le détour
Si le vent souffle encore en revenant
Oublie pas de fermer la porte pis d’embrasser les enfants
Si le vent souffle encore en revenant
J’ai lu dans les feuilles mortes que je partirai pour longtemps
Longtemps
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5. |
La maison
03:14
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Pelleteur de nuages
Il n’y a qu’une seule et bonne raison de partir en voyage
Et c’est la même qui fait que l’on revient toujours à la maison
Car au-delà de l’horizon il y a
Car au-delà de l’autre bout du monde
Est-ce que tu me crois quand je te dis que je n’y vois rien, n’y vois plus rien ?
Est-ce que tu me crois quand je te dis que je m’en vais de ce pas pour de bon ?
De ce bond-là
De ce bond, bond vague et vagabond
Car au-delà de l’horizon il y a
Car au-delà de l’autre bout du monde
Est-ce que je te crois quand tu me dis que c’est la vie et c’est comme ça ?
Est-ce que je te crois quand tu me dis qu’elle est là, qu’elle m’attend quelque part ?
Je te crois
Va savoir pourquoi nous nous croyons
Car au-delà de l’horizon il y a
Car au-delà de l’autre bout du monde
Car au-delà de l’horizon il y a
Car au-delà de l’horizon il y a
Il y a la maison
Il y a la maison
Il y a la maison
Il y a la maison
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6. |
Bye bye bye
03:53
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Pauvre cœur que tu m’offres sur un plateau d’argent
Je suis encore plus pauvre que lui
Mais où va ma vie que tu prends pour la tienne
Si on s’ennuie bien avant que l’on s’aime
Dans tes vagues, tes aurores
Je perds la tête
Et divague sur ton corps comme une tempête
Ou je suis fou ou c’est toi qui es folle
Le fard sur tes joues ne sert pas de boussole
Prévisibles, périssables
Les instants instables que je vois apparaître dans le sable
Mais tu es jolie
J’en oublie que j’ai mal
Puisque c’est fini bien avant de se dire bye bye bye
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7. |
On en est où
04:40
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Downtown dans le temps de le dire
La poussière vient juste d’atterrir
Thaïlande, ta langue en souvenir
Ciao bye Chiang Mai
On souffle sur les rails
On en est où ?
Traînant dans le train
Le temps file entre les doigts
On décroche un wagon à la fois
On ne vit jamais qu’à travers le reflet de soi
Pris dans la fenêtre
Dans sa perception de l’être
On en est où ?
Full Moon, on s’est noyés dans la foule
L’esprit emporté par la houle
Les bateaux coulent sur nos langues qui roulent
Sexe pastel
Loin de la lune de miel
On en est où ?
Boeing 737 entre les jambes du vide
Moins on pense, plus on est lucide
Nos yeux clairs comme des temples liquides
Ciao bye les soucis
La lune nous sourit
On en est où ?
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8. |
Simple comme ça
02:54
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Viens avec moi sur le bord de l’horizon
Redevenons les vagues qui vont
Si la vie était simple comme ça
Nous mettre la tête dans un château de sable
Et disparaître sans se sentir coupable
Si la vie était simple comme ça
Si la vie était simple comme ça on en ferait quoi ?
On en ferait quoi ?
Courir ensemble comme des soleils levants
Même si la fin du monde nous attend
Si la vie était simple comme ça
Si la vie était simple comme ça on en ferait quoi ?
On en ferait quoi ?
Viens avec moi sur le bord de l’horizon
Redevenons les vagues qui vont
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9. |
Vagues aurores
02:54
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Je ne suis plus celui
Que j’ai tant été
Que j’ai tant voulu être
Et m’efforçais de rester
Si la vie m’a changé
Comme j’ai changé d’avis
Je suis allé trop loin
Pour rester sain d’esprit
J’ai perdu ma vie à chercher le trésor
Le cœur hissé haut
À un raz de marée
J’ai foncé dans des murs
Qui n’ont jamais existé
Si le vent a tourné
Comme j’ai tourné la page
Je suis parti longtemps
Sans quitter le rivage
J’ai perdu ma vie à chercher le trésor
J’ai perdu ma vie à chercher le trésor
J’avais pourtant gravé
Au mât de ma mémoire
Ce jour noir et pluvieux
Qui était le miroir
De l’instant et du lieu
De mes propres adieux
Passés par-dessus bord
Dans de vagues aurores
J’ai perdu ma vie à chercher le trésor
J’ai perdu mon âme comme on perd le nord
Je ne sais plus où aller
Tout a changé
Tout a changé
Tout a changé
Tout a changé
Et je ne suis plus celui
Que j’ai tant été
Que j’ai tant voulu être
Et m’efforçais de rester
Si la vie m’a changé
Comme j’ai changé d’avis
Je suis allé trop loin
Pour revenir ici
J’ai perdu ma vie à chercher le trésor
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10. |
Peut-être
03:21
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Peut-être que oui
Peut-être que non
Peut-être aussi qu’on tourne en rond
Peut-être que si
Peut-être sinon
Définitivement peut-être
Je regarde le temps défiler par la fenêtre
Ta langue étrangère aux quatre chemins de ma tête
Les départs sont pleins de promesses
Les retours avec un brin de sagesse
Si ce n’était qu’une question d’emballage
Ce ne serait qu’une question de temps
Et je n’aurais pas de réponse
Évidemment
Peut-être banal
Peut-être absolu
Peut-être le goût qu’on n’en parle plus
Devant l’évidence, devant l’inconnu
Définitivement, absolument peut-être
Assis dans le train, j’ouvre la fenêtre
L’air arrive en courant, on est déjà demain
En courant d’air, tes yeux dans les miens
Je me moque bien de ce qui s’en vient puisque le présent
Puisque le présent n’attend rien
Si ce n’était qu’une question d’emballage
Ce ne serait qu’une question de temps
Et je n’aurais pas de réponse
Évidemment
Si ce n’était qu’une question d’emballage
Ce ne serait qu’une question de temps
Et je n’aurais pas de réponse
Et je n’aurais pas de réponse
Et je n’aurais pas de éponse
Et je n’aurais pas de réponse
Évidemment
Peut-être une vie
Peut-être une escale
Peut-être l’envie que ça tourne mal
Peut-être en plein vol
Ou au ras du sol
Définitivement peut-être
Absolument possible
Pour toujours peut-être
Pour toujours
Si ce n’était qu’une question d’emballage
Ce ne serait qu’une question de temps
Et je n’aurais pas de réponse
Évidemment
Si ce n’était qu’une question d’emballage
Ce ne serait qu’une question de plus
Une question résolue
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11. |
Amour Punk Rock
05:47
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On vivait dans une boîte de truck
On s’aimait d’un amour punk rock
Je t’aimais comme j’aime mon chien
Tu m’aimais comme tu aimes le tien
On quêtait souvent sur la rue Saint-Jean
Ignorés par les braves gens
Sans-le-sou, sans foyer
Deux chiens fous sans colliers
On n’avait pas une cenne
Mais on voulait partir quand même
Aller dans l’Ouest après le Rockfest
Après avoir fait une ligne sur tes fesses
Troquer notre truck contre un coup de luck
Pour se pousser sans barrer les portes
Partir su’l pouce, filer en douce
À la rescousse de la liberté
On baisait dans not’ boîte de truck
On s’aimait d’un amour punk rock
Tes rastas dans mon mohawk
Me rappelleront toujours nos nuits blanches au Woodstock
Voyant s’évader les drogues d’hier de tes yeux clairs
T’étais l’héroïne de mes prières
Aux cernes des matins pas si naïfs
J’voyais ben que tu t’en venais fucked up
Tu m’as répondu, les yeux rouge vif
Pis tu m’as dit que tu t’en allais acheter des tops
On devait rien à personne
On était de ceux qu’on abandonne
On devait rien à personne
Et le temps nous laissait faire
Comme de la poussière
Comme de la poussière
J’suis encore en état de choc
J’ai perdu mon amour punk rock
Je pleure des clous à boire debout
Quand j’entends Blink-182
Tout seul dans ma boîte de truck
Je me souviens d’un amour punk rock
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12. |
La vie est trop courte
01:26
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Si on a raison et qu’on vit à fond
Comme les garçons de notre âge
Et qu’on n’est pas bon avec les filles
Dont on ne fait plus le ménage
La vie est trop courte
La vie est trop courte sans aucun doute
Si on est chanceux
Qu’on joue avec le feu
Qu’on ne voit pas tous les dommages
Tous les mauvais coups qui jouent contre nous
C’est que nous ne serons jamais sages
La vie est trop courte
La vie est trop courte sans aucun doute
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Pierre-Hervé Goulet Quebec City, Québec
Pierre-Hervé Goulet est un artisan de la chanson québécoise, passionné de phonétique, qui manie les mots sur des riffs de guitare acoustique. Quelque part entre le folk d’un troubadour et une groove entraînante, il aime raconter les histoires qui font voyager. ... more
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